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Passage à vide, ou Comment gérer le découragement ?

Déçue, découragée, frustrée. C’est un passage à vide !

Tu sais, le genre de période quand tu as l’impression que rien n’avance. Tu regardes tes to do listes, et tu as juste envie de fermer ton agenda.

Avant, je me définissais uniquement par mes actions. Si je faisais des choses, j’étais une bonne fille. Et quand j’avais des périodes comme celle-ci, ma petite voix désagréable me soufflait qu’il ne fallait pas ensuite m’étonner du manque de temps, de la course effrénée ou des objectifs non-atteint.

Aujourd’hui, je tente d’expérimenter cette phase avec un intérêt d’exploratrice. Je ne dis pas que j’y arrive, hein !

J’appelle ça un « plateau ». Une phase invisible des tomates qui rougissent. C’est quand une partie du projet est terminée, et que la suivante n’est pas encore prête.

J’ai bouclé une boucle, je suis allée au bout d’une démarche, j’ai vérifié mes hypothèses. Et c’est un flop. Je me suis trompée. J’ai maintenant besoin d’une phase où je me réaligne, où je retrouve le pourquoi des choses, de nouvelles idées et de nouvelles façons de faire.

Je suis pressée ! Je veux forcer le chemin en faisant de trop grands pas. Faire du forçage, de pousser, d’avancer coûte que coûte. C’est mon côté bulldozer.

Et bah non, barrage…

La phase plateau, c’est une phase de maturation intérieure. Je me dis que j’ai besoin d’engranger des information, des concepts, lire, écrire mais pas spécialement faire. Les idées prennent lentement leurs places mais elles sont encore trop timides ou pas abouties.

Ça mijote ! Je n’ai plus qu’à lâcher prise et à profiter du ralentissement offert pour me ressourcer.

Je sens que j’ai envie de travailler dans le flow, avec mon intuition, au lieu de forcer et de m’épuiser.

Le projet, et la vie en général (wow! je l’ai dit !), c’est comme l’escalier. Parfois tu montes les marches deux par deux, et parfois tu attends sur le palier. Vu comme ça, heureusement, qu’il y en a, des paliers. Car cet escalier trop long, ça épuise !

Ce qui est toujours étonnant d’observer, c’est que la vie nous offre en cette phase les éléments nutritifs dont nous avons besoin : de bons titres, des phrases glanées par ci par là, des évènements qui dans peu de temps se mettront en une forme plus « réalisable ».

Car à un moment donné, tout ça va servir d’éléments du puzzle qui va prendre forme.

Ça va faire naître une vision plus claire et motivante, et la sensation excitante de quelque chose qui est en train de naître va m’envahir.

Je vais foncer le cœur léger, ayant entendu ce grand « oui ! » dont je parle dans ma vidéo sur la progression inspirée.

Je sais maintenant que c’est bien d’être consciente de l’existence de cette phase. Comme un phénomène normal, et même logique.

Car cette phase est souvent très mal vécue tant elle s’apparente au ralentissement, à l’absence de preuves visibles de la progression. Tu ressens le découragement, l’amertume. D’ailleurs, ces émotions sont bien présentes quand même.

Qu’est ce que je peux faire pour ne pas me décourager trop ? Pour abréger cette phase et la rendre plus supportable ?

J’applique ma stratégie en 7 étapes.

J’en parle dans ma prochaine vidéo.

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