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Les piqures de rappel de la vie

Toute la journée, j’attends l’appel de 18h de mon vétérinaire pour savoir si ma chienne va mieux, si les résultats des examens sont ok, si je vais pouvoir la récupérer…

C’est un membre à part entière de ma famille. Sa maladie soudaine me fait réfléchir, repenser mes priorités.

J’ai des regrets, amères : ne pas l’avoir emmené dans la forêt avant-hier, ne pas avoir joué suffisamment cette semaine car « j’ai autre chose à faire ma cocotte », l’avoir virée de mon bureau pour travailler car elle demandait trop de caresses.

Une piqûre de rappel de la Vie ! Elle en a toujours sous la main.

Je prends dans les mains le livre de Bronnie Ware qui m’a beaucoup bouleversé il y a déjà quelques temps. Avant que je sois coach de vie. « Les 5 plus grands regrets au moment de la mort » (The top 5 regrets of the dying).

Infirmière en soin palliatifs, elle témoigne des douleurs des personnes qu’elle a accompagnées. Non pas des douleurs physiques mais la compréhension douloureuse d’être passé à côté des choses importantes. Que voudraient-elles changer dans leurs vies si elles en avaient la possibilité ?

Je regrette de n’avoir pas eu le courage de vivre ma vraie vie au lieu de celle que les autres voulaient pour moi.

Est-ce que ta vie est conforme à tes besoins, tes désirs, tes rêves ? Est-ce que tu t’autorises d’en avoir, des rêves ?

Est-ce que c’est toi qui tu décides comment s’organise ton quotidien ?

Est-ce que les personnes autour de toi sont celles que tu veux ?

Est-ce que tu sais dire « non » si tu en as envie ? Est-ce que tu commences les phrases par « il faut » ? Il faut pour qui ? Pourquoi ? Connais-tu tes valeurs profondes ? Qui es-tu ?

Si tu n’avais pas peur, que feras-tu de ta vie ?

Je n’ai pas toutes les réponses.

Je regrette d’avoir consacré trop de temps à mon travail.

« C’est un regret qui revient chez tous les patients masculins que j’ai eus à soigner. Ils n’ont pas vu leurs enfants grandir, et n’ont pas prêté assez d’attention à leur compagne. »

Comme me rappelle ce cadre sur mon mur, « ne perdez pas votre vie à la gagner ».

Nous avons tous besoin des ressources, de l’argent pour vivre. Un minimum. Chacun le sien.

Mais la journée ne fais que 24h. Combien de temps passes-tu à travailler ? Avec tes enfants ? Avec ton compagnon ? Tes amis ? Combien de temps consacres-tu à toi-même, pour toi seule ?

Je regrette de n’avoir pas exprimé plus mes sentiments.

Exprimer ses sentiments, ça ne se fait pas trop. Que vont dire, penser les « autres » ? Et si, au contraire, c’était essentiel pour ta vie ? Pour te sentir bien et en accord avec ton cœur.

Est-ce que tu as dit tout ce que tu as sur le cœur ? L’amour, l’admiration, la colère. Que voudras-tu exprimer ? A qui ?

« Nous ne pouvons pas contrôler les réactions des autres. Cependant, même si les autres peuvent réagir avec une certaine virulence lorsque vous changez votre façon d’être en vous exprimant en toute franchise, cela finit par renforcer vos relations et à les rendre plus saines. Ou alors cela vous libère d’une relation malsaine qui pollue votre existence. Dans les deux cas vous êtes gagnant. »

Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis.

La vie va bon train, et dans la tumulte quotidienne nous n’avons pas le temps. Jamais assez de temps !

Moi-même, je viens de reprendre contact avec ma meilleure amie de l’université, plus de 20 ans d’amitié. Elle habite maintenant à Toronto, 6h de décalage horaires… Cela fait 5 ans que l’on ne s’est pas parlé. Juste des « likes » sur Facebook. Et que ça fait du bien de se retrouver sur la même longueur d’ondes, de nouveau ! Un regret en moins en perspective…

Quelles sont les personnes dont tu penses souvent ? Combien de temps restes-tu loin de ton/ta meilleur.e ami.e ? Quelle peut-être une occasion pour voir ta bande, pour vous réunir ?

Bien sûr, eux aussi ont une vie prenante. Et si personne ne saute le pas ?

Je regrette de ne pas m’être autorisé à être plus heureux.

Comment ça ? Tu es aux commandes de ta vie et tu fais exprès de contourner le bonheur ?

« C’est un regret étonnamment commun. Beaucoup ne se rendent pas compte avant les derniers instants que le bonheur est un choix. Ils étaient tous empêtrés dans leurs vieilles habitudes. Le soi-disant confort qu’apporte la routine a empiété sur leurs émotions et leur physique. Dans la peur du changement, il s’étaient convaincus et avaient convaincu leur entourage qu’ils étaient heureux.

Quel gâchis !

Et surtout, pourquoi ? Est-ce parce que les autres sont malheureux ? Est-ce parce que tu ne sais pas comment faire ? En effet, on ne nous apprend pas comment être heureux, ni à l’école, ni à l’université.

Les publicités de tout genre nous montrent que « avoir » fait partie du bonheur. Notre mental nous donne des objectifs de la réussite.

Qu’est-ce que la réussite pour toi ? Quelle est ta réussite à toi ? Qui te manque-il pour t’autoriser à être heureuse ? De quelle ressources as tu besoin ?

Comment je peux t’être utile ?

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