Comment trouver sa voie et devenir coach ?
Éclectique, c’est le bon mot
Dans la vie, je n’aime pas ce qui est symétrique, trop carré, trop artificiel.
Je suis moi-même assez éclectique, un vrai mélange de plein de choses et d’expériences très diverses.
J’ai une foule d’intérêts : la danse, la guitare, le jardinage, le dog-dancing, la couture… La découverte et le plaisir font partie de mes valeurs les plus profondes, avec la sensibilité et l‘autonomie.
J’ai appris que tout cela faisait partie des caractéristiques des zèbres (le terme que j’adore !), ou encore multipotentiels, hypersensibles et même HPI.
Je suis Russe et Française, j’ai aussi beaucoup voyagé. Mon couple est mixte, et mes enfants bilingues. Mon expérience d’immigration, de devoir s’adapter dans un pays étranger, sans parler la langue, de devoir tout recommencer à 23 ans, de chercher et de trouver sa voie, m’a permis d’avoir une grande ouverture d’esprit et une adaptabilité de dingue. Comme quoi, il y a du bon en tout.
Ma carrière professionnelle ne ressemble en rien à une ligne toute tracée. Grande adepte de la reconversion professionnelle, chercher et trouver sa voie ne me faisait pas peur ! Professeure d’histoire et journaliste, j’ai aussi été marketeuse, commerçante et manager. Dans l’agroalimentaire, dans la déco, dans le prêt-à-porter. Le trait commun à toutes ces expériences : ce sont les gens, les personnes qui me passionnent. Les écouter, les entendre, les accompagner dans leurs choix, ça fait sens pour moi.
Mon solo d’entrepreneuse
J’ai créé ma 1ère entreprise en 2006. Après la naissance de mon fils, ma vision du travail avait changé : le « money driving » d’une grosse boîte ne me motivait plus. Je voulais partager, aider, rendre la vie des parents plus simple et moins chère. «Bons plans de maman», c’était d’abord une boutique de centre-ville, puis un site de vente en ligne. Je me suis éclatée à développer le concept, la communication, les produits. C’était mon entreprise, alignée avec mes valeurs, partagées par d’autres parents dont c’était devenu rapidement le lieu préféré à Orléans.
À cette époque, j’avais tout ce que l’on peut rêver d’avoir : un travail épanouissant, une belle maison et une jolie petite famille. Enfin, c’était la vitrine. Et je ne faisais que du « lèche-vitrine » !
Évidemment, je fonctionnais à plein régime. Je faisais la compta le dimanche et j’envoyais la newsletter vers 22h, après le coucher des enfants. Mon second fils a travaillé avec moi dès sa naissance, lové dans une écharpe de portage. Les suggestions de mon mari d’inviter des amis dimanche m’indignaient, j‘étais épuisée. Je surveillais les comptes bancaires depuis mon lieu de vacances, et n’ai jamais mis les pieds dans un salon de beauté, pas une seule fois en 9 ans. Au bord d’un burn-out, j’arrivais à tenir la barre de mon entreprise avec difficulté.
Quand la crise aide à trouver sa voie
La crise « de quarantaine » de mon mari nous a frappé très fort… « Ce n’est pas la famille ni la vie dont j’ai rêvé », m’a-t-il dit. On parlait divorce. Du Titanic, je suis monté à bord d’un radeau en pleine tempête. En recherchant de la stabilité, j’ai fermé ma boutique, mon bébé. Et retourné au salariat.
En même temps, pour m’aider à comprendre les raisons de la chute, je me suis plongée dans la psychologie positive et le développement personnel. Livres, séminaires, séances chez la psy et le coaching…
C’est là où j’ai découvert ma zébritude… Je l’ai vécu comme une évidence et une libération !
J’ai pu mieux comprendre la situation, découvrir qui je suis, développer ma féminité. Me retrouvant au bord du gouffre, j’ai appris à apprécier chaque instant de la vie, à en profiter chaque jour. J’ai appris à m’accepter comme je suis, avec tout le « package » de haut potentiel, et à me consacrer suffisamment de temps. J’ai arrêté de vivre selon « il faut ». J’ai commencé à vivre comme je veux.
Trouver sa voie n’était plus un défi car devenir coach pour être utile aux autres, en offrant tous mes talents et mes compétences, est apparu alors comme une évidence. Je me suis formée au coaching pratique chez Coach Académie, auprès des coachs canadiens.
Et puis, le COVID est arrivé. Lors du 1er confinement, j’ai décidé d’arrêter le salariat, et de redevenir entrepreneure. L’indépendance, quand tu nous tiens ! C’est mon choix éclairé, en accord avec mes aspirations profondes, en connaissance de la réalité et de moi-même.
Je partage ma vie avec mon mari, mes enfants, zèbres tous les deux, et mon chien. Chaque jour est une bonne surprise pour moi. Je ne cherche plus le succès, j’apprécie le processus, le chemin. Aujourd’hui, je suis simplement heureuse.
Coach d'action pour les entrepreneuses au profil zebre
Ma mission est d’accompagner les entrepreneuses au profil zebre, HPI, hypersensible à s’autoriser à être elles-mêmes dans leurs vies.
Je suis persuadée que l’entrepreneuriat est une belle façon pour les zèbres de se réaliser. D’être libres de jouer selon leurs propres règles, de vibrer avec les émotions, de vivre avec le cœur. C’est le moyen simple de ne jamais s’ennuyer, d’évoluer constamment, d’employer ces mille idées qui trottent dans la tête… D’être soi-même, de se déployer, de rayonner et d’apporter tout son potentiel au monde pour le rendre meilleur.
J’aide donc les entrepreneuses à haut potentiel à créer leur activité et à la développer selon leurs valeurs, leurs besoins, leurs envies profondes. J’aide chacune de mes clientes à trouver sa voie originale dans son business, le rendre authentique et perenne grâce à l’activation de la marque personnelle.
Je les accompagne pour trouver la boussole. Et le cap.
Passer du pilotage automatique, de la sur-adaptation, à des étapes conscientes pour se retrouver, retrouver le goût de sa vie, et construire sa vie selon ses propres règles du succès. Trouver sa voie pour sortir de la boite et rayonner !
J’utilise les méthodes de coaching mais également d’autres outils, y compris ludiques et dont j’ai testé l’efficacité sur moi-même.
Ce qui m’inspire et me met le cœur en joie, ce sont mes clientes, leurs trajectoires, leurs talents uniques, leur courage. Au fur et à mesure de l’accompagnement, je les vois se redécouvrir, se faire confiance, trouver les ressources en elles-mêmes. Et s’envoler. C’est magique, non ?